Solution e-commerce pour start-up : n’optez pas pour la F1 si vous ne pouvez pas vous permettre le pilote et l’écurie

Au moment de se lancer dans la vente en ligne, le choix de la solution e-commerce à mettre en œuvre se pose pour les startups, comme pour les sociétés d’un âge respectable. Je n’ai pas l’ambition d’établir un inventaire des solutions e-commerce disponibles et d’en analyser les forces et faiblesses. Je souhaite simplement rappeler une évidence : rien ne sert d’investir dans une formule 1 si on ne peut se permettre ni le pilote, ni l’écurie.

Et pourtant, ce scénario est tellement classique. Une société décide de se lancer dans la vente en ligne. Elle décrit tant bien que mal ses besoins fonctionnels. Elle les complique ensuite en y intégrant des idées glanées chez les concurrents ou auprès des mastodontes de la vente en ligne. Elle prend alors conseil auprès d’une agence web qui lui conseille une formule 1 qui couvre tous ses besoins actuels et à venir, et qui est belle comme quéqu’chose qui brille. Elle y consacre tout son budget e-commerce. Pour la gestion du contenu, le marketing, la communication, les opérations, la logistique, le service client, il faudra se débrouiller avec les moyens du bord. Et elle se retrouve bien démunie le jour de la livraison de la formule 1, sans pilote, ni écurie pour faire tourner la bête. Elle conclut alors rapidement que la vente en ligne, ça ne marche pas.

Une alternative serait de faire ses premiers pas dans la vente en ligne avec une solution clé en main, en se limitant aux fonctionnalités les plus standards et en limitant les articles proposés à la vente à vos bestsellers. Pour le lancement de mon site d’achat groupé de vin Levindesvoisins.be, j’ai opté pour l’achat du nom de domaine (moins de 10 euros par an), un simplissime site WordPress (gratuit) combiné avec le module de vente en ligne Ecwid (35 euros/mois pour la formule business qui couvre tous mes besoins) et Mailchimp pour le gestion de ma newsletter (gratuit jusqu’à 2.000) abonnés. Et j’ai consacré quelques jours à la mise en place de l’ensemble, évidemment. Mais même si j’avais dû engager un freelance pour m’aider à mettre tout cela en place, il y en aurait eu pour moins de 5.000 euros, solutions techniques et main d’œuvre comprise.

Ma conclusion est qu’il vaut mieux apprendre à rouler en Cambio que d’avoir une F1 remisée dans un garage. Cela laisse du temps et du budget pour tester la vente en ligne en y consacrant les efforts nécessaires en termes de gestion de contenu, marketing, communication, opérations, logistique, support client, …

 

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